NPA 69
  • Rassemblement contre la répression politique et en particulier la peine de mort en Iran samedi 4 mai

    2 mai 2024

    De 16 à 17h30 place de la Comédie (Lyon 1er, métro Hôtel de Ville)
    L’impopularité du régime iranien s’est exprimée lors du puissant mouvement de 2022-2023 initié par les femmes. Le soutien populaire au soulèvement s’était étendu bien au-delà des couches sociales habituellement en conflit avec le régime, exprimant le dégoût généralisé des gens ordinaires.
    Le régime avait décidé de « ne pas reculer » devant les demandes sociales, politiques et civiques, exprimées par les centaines de milliers de manifestantEs et les millions de personnes les soutenant. Une répression implacable s’est abattue sur le pays.
    Ce soulèvement, et la façon dont le pouvoir y a répondu, a encore davantage rétréci l’assise sociale du régime. Celui-ci n’a jamais été autant contesté et détesté.
    Relancer et intensifier la répression est un mot d’ordre central du pouvoir depuis la baisse de la contestation politique populaire à la suite de la férocité de la répression. Malgré cela, les mouvements de grève et de contestation sociale, ont peu à peu, retrouvé leur robustesse d’avant l’épidémie de Covid-19.

    L’indispensable solidarité internationale
    Des milliers de personnes sont toujours emprisonnées pour leur engagement militant. Il est urgent d’agir pour obtenir leur libération. Parmi eux/elles, trois syndicalistes des transports en faveur desquels cinq centrales syndicales françaises sont récemment intervenues auprès du Guide suprême.

    Dans ce cadre, le NPA appelle à participer au rassemblement organisé à Lyon samedi 4 mai :
    D’après le Monde du 25 avril, « un tribunal iranien a condamné à mort un célèbre rappeur iranien, emprisonné depuis plus d’un an et demi pour son soutien au mouvement de contestation de 2022 déclenché par la mort de Mahsa Amini, a rapporté mercredi 25 avril un média local. « Le tribunal révolutionnaire d’Ispahan (…) a condamné Toomaj Salehi à la peine de mort pour corruption sur Terre », l’un des chefs d’accusation les plus graves en Iran, a fait savoir l’avocat du chanteur, Amir Raisian, cité par le quotidien Shargh.
    Le tribunal révolutionnaire avait accusé M. Salehi d’« incitation à la sédition », de « rassemblement », « conspiration », « propagande contre le système » et d’« appel aux émeutes », selon l’avocat. » (...)

    Soutien d’artistes étrangers
    Le rappeur de 33 ans avait été arrêté en octobre 2022. Il avait soutenu dans ses chansons et sur les réseaux sociaux le mouvement de contestation déclenché par la mort, le 16 septembre 2022, de Mahsa Amini, une jeune Kurde iranienne détenue par la police des moeurs, qui lui reprochait d’avoir enfreint le code vestimentaire strict pour les femmes.
    Des artistes étrangers lui avaient alors apporté leur soutien, craignant qu’il soit condamné à mort. Plusieurs centaines de personnes, dont des membres des forces de l’ordre, ont été tuées et des milliers arrêtées au cours des manifestations qui se sont tenues en octobre et novembre 2022 en Iran, avant de refluer. Neuf personnes ont été exécutées en lien avec ce soulèvement, selon des organisations non gouvernementales (ONG). »