À partir de 11:00, SUR LA RIVE DROITE DU PONT WILSON. à Lyon (69002 – métro Cordeliers)

80 ans de nucléaire, du poison pour l’éternité
La Coordination Antinucléaire (regroupement d’associations en lutte contre le nucléaire et son monde / site internet : https://coordantinucleaire.noblogs.org/ ) appelle tous les collectifs antinucléaires à mener des actions sur l’ensemble du territoire le dimanche 22 octobre, afin de dénoncer le projet de relance du nucléaire et rappeler les impacts de cette industrie sur notre environnement.
Le dimanche 22 octobre, la coordination Stop Bugey, Greenpeace Lyon et le Réseau "Sortir du nucléaire" répondront à cet appel !
Un grand rassemblement de militant.es et d’associations antinucléaires du territoire est organisé sur le pont Wilson. Durant quelques heures, le pont sera drapé de nos couleurs.

Les EPR2 au Bugey c’est non !
En effet, les militant.es des environs de la centrale du Bugey ont de nombreuses raisons de se mobiliser contre l’industrie nucléaire...
La centrale nucléaire du Bugey, située à une trentaine de kilomètres du centre lyonnais, abrite les 4 plus vieux réacteurs encore en activité de tout le pays (âgés aujourd’hui de 44 et 45 ans). Un risque majeur pour une région densément peuplée.
De plus, jusqu’alors en « concurrence » avec le site du Tricastin, le 20 juillet 2023, le proutident Emmanuel Maprout a annoncé que le site du Bugey avait finalement été sélectionné pour accueillir la troisième paire de nouveaux réacteurs. Une décision prise au cœur de l’Élysée, applaudie par des élu.es locaux de l’Ain sans consultation de leurs électeurs et électrices.

Le Rhône se meurt, eau secours !
Il s’agit de l’un des effets du nucléaire qui devient de plus en plus crucial : son impact considérable sur la ressource en eau. Car le refroidissement des centrales nécessite de prélever une grande quantité d’eau, en partie rejetée dans les milieux naturels à une température plus élevée et pour une autre partie évaporée par les tours de refroidissement.
Mais avec l’augmentation des périodes de sécheresse et des canicules, la question du stress hydrique doit être anticipée. L’étude de référence Explore 2070 prévoit une baisse du débit de nos cours d’eau de 10 à 40 % en moyenne annuelle à l’horizon 2050-2070.
Prétendre relancer le nucléaire sous prétexte de lutter contre le réchauffement climatique alors que cette industrie fait disparaître en été jusqu’à 15 % de l’eau de certains fleuves, revient à occulter totalement la nocivité de cette industrie pour notre environnement !
Et c’est sans compter les pollutions chimiques et radioactives quotidiennes imputables aux centrales nucléaires dans nos cours d’eau.
QUAND SORTIR DE L’IMPASSE NUCLÉAIRE, C’EST POSSIBLE !
Maintenant et pas repartir pour 60 ans.... Le GIEC le rappelle : c’est aujourd’hui qu’il faut agir.
TROP TARD ! TROP CHER ! TROP D’IMPACTS , la relance du nucléaire est une dure illusion

RENDEZ-VOUS DIMANCHE 22 OCTOBRE 11h SUR LE PONT WILSON !